L’histoire de la paroisse du Pouliguen

par Jacques Boulo

A l’origine, une seule paroisse couvrait le territoire qui allait devenir, le 20 juin 2004, celui de la nouvelle paroisse Saint-Yves de la côte sauvage.

Le centre en était Batz, mais plusieurs lieux de culte constituant autant de chapellenies permettaient aux populations locales de remplir leurs devoirs religieux. La chapelle Saint Julien et Sainte Anne, classée 15ème siècle, se dressait à Penchateau sans doute avant cette époque, comme en témoignent les parties les plus anciennes de l’édifice. Avec la Révolution prit fin la présence d’un desservant. Déjà au début du 17ème siècle, l’essor du village du Pouliguen avait nécessité la construction d’une chapelle dédiée à Saint Nicolas et confiée à un chapelain distinct de celui de Penchateau. Cette évolution démographique se poursuivit après la tourmente révolutionnaire au point qu’une paroisse distincte de celle de Batz fut créée en 1820, sous le même vocable. Le Pouliguen continuait à se développer en opposition avec la commune de Batz et se sépara d’elle en 1854. Parallèlement, la naissance du tourisme balnéaire, perceptible dès la fin de la Monarchie de Juillet, accusait l’insuffisance de l’église. Le conseil de fabrique, les autorités religieuses et civiles, le maire étant alors Jules Benoît, s’entendirent pour décider la construction d’une nouvelle église. Elle fut livrée au culte, en 1864, avant l’achèvement des travaux. Le clocher fut édifié et reçut ses quatre cloches en 1896. L’ancienne église devint marché couvert et salle de spectacle jusqu’à sa démolition en 1912, remplacée par des Halles plus fonctionnelles.

Durant le ministère du Père Pierre Roberdel (1952-1970), l’église s’enrichit d’une statue de saint Joseph et un Christ en gloire, deux œuvres du sculpteur batzien Jean Fréour.

 

 

l'église Saint-Nicolas

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la chapelle Sainte-Anne de Penchâteau

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